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Projets nationaux

En cours

Objectifs :

Ce projet a pour objectif d’étudier l’impact de facteurs environnementaux ou comportementaux sur la vitesse réellement pratiquée par les automobilistes. Il se base sur l’analyse de données en conduite naturelle collectées en Europe dans le cadre du Projet UDRIVE (45 000 heures, 2 000 000 km, 196 automobilistes). Une première étape sera de caractériser les écarts à la vitesse maximale autorisée (VMA). Une deuxième étape permettra d’identifier les facteurs (dans l'environnement du véhicule), déterminant la vitesse usuellement pratiquée dans telle ou telle circonstance. Une troisième étape sera d’identifier des scénarios typiques d’écart à la vitesse usuelle, c'est à dire de vitesse inhabituelle. Ces scenarios permettront d'émettre des recommandations, soit vers une information du conducteur plus ciblée, soit vers les exploitants pour adapter les VMA dans certaines situations (ce qui pourrait être utile pour les ISA).

Coordination : Clément Val (CEESAR)

Partenaire : Lescot

Dates : Octobre 2023 - Octobre 2025

Financeur du projet : DSR

Implication du laboratoire :

  • Caractérisation des dépassements de vitesse
  • Identification de facteurs explicatifs de l’occurrence dépassement de vitesse
  • Identification de scénarios récurrents d’excès de vitesse

Personnes impliquées au LESCOT : Héléne Tattegrain

Objectifs :

Coordination : Caroline Pigeon

Partenaires :

Dates :

Financeur du projet :

Implication du Laboratoire :

Personnes impliquées au LESCOT : Caroline Pigeon

Objectifs :

Le développement de véhicules hautement automatisés pose la question de l’aptitude des opérateurs à reprendre en main (REM) le véhicule en toute sécurité lorsque la situation le requière. En libérant du temps pour effectuer des tâches à bord non liées à la conduite, l’usage du véhicule automatisé va créer des situations d’inattention à la conduite impliquant une dégradation de la conscience de la situation nécessaire à une bonne reprise en main. Ce projet contribuera à identifier les déterminants de la performance humaine lors de situations de REM selon les tâches à bord effectuées. Il s’agira ainsi d’identifier des indicateurs physiologiques de monitoring permettant de caractériser certains états attentionnels (capture attentionnelle, charge cognitive) plus fins que le niveau de vigilance ou de distraction et difficilement appréhendables par de la vision caméra. Pour cela, une démarche neuroergonomique sera adoptée allant du fondamental à l’appliquée et incluant des mesures subjectives (caractéristiques individuelles), comportementales (temps de réaction, temps de REM, comportements de conduite) et physiologiques (e.g., mesures cardiaques, respiratoires, électrodermales, électroencéphalographiques).

Coordination : Christophe Jallais

Partenaire : STELLANTIS

Dates : 01/11/2023 - 30/09/2027

Financeur du projet : STELLANTIS

Implication du Laboratoire : Direction d’une thèse

Personnes impliquées au LESCOT : Christophe Jallais, Yannick Lavril, Alexandra Fort

Objectifs :

A ce jour, l’évaluation de l’aptitude à la conduite de personnes souffrant d’épilepsie se fait, dans la plupart des cas, sur la base d’une évaluation médicale. Les médecins, notamment agréés ont parfois des difficultés à émettre un avis médical sur l’aptitude à la conduite de ces patients car l’impact des troubles cognitifs sur la conduite dans cette population est peu documenté. De plus, la littérature souligne l’intérêt de réaliser des études prospectives sur simulateur de conduite pour étudier les répercussions des troubles épileptiques sur la conduite. En complément d’une évaluation médicale (ex. : tests cognitifs, examen électroencéphalographique (EEG)), la mise en situation sur simulateur de conduite simultanément à une mesure de l’activité neuronale permettrait d’analyser finement les effets d’anomalies au niveau de l’EEG sur le comportement de conduite (Chen et al., 2014).

L’objectif de cette étude est de mieux comprendre l’impact des troubles épileptiques sur le comportement de conduite lors d’une mise en situation sur un simulateur de conduite.

En termes d’impact économique et social, cette recherche permettra de fournir des éléments complémentaires aux médecins agréés pour établir un avis plus « éclairé » sur l’aptitude à la conduite des patients souffrant d’épilepsie. En termes de sécurité routière, cette recherche permettra de mieux comprendre le comportement de conduite des patients épileptiques et de mieux connaitre le rôle des facteurs cliniques, cognitifs et de conduite sur leur performance de conduite.

Coordination : Maud RANCHET

Partenaires : Institut La Teppe (Cécile SABOURDY, Emeline FOUR)

Dates : 16/09/2022 - 16/08/2025

Financeur du projet : Délégation Sécurité Routière (DSR)

Implication du Laboratoire :

  • Revue de la littérature
  • Mise en place du protocole d’évaluation sur simulateur de conduite
  • Analyse et valorisation des résultats

Personnes impliquées au LESCOT : Maud RANCHET, Lucile GUILLERMIER, Laurence PAIRE-FICOUT

Objectifs :

L’objectif de cette étude est d’étudier les effets du programme SIROCCO sur l’activité corticale de plusieurs régions cérébrales et sur les performances de marche ainsi que sur la qualité de vie, la mobilité et la participation sociale. Ces effets seront étudiés après le programme et à distance, un an après.

Coordination : Maud RANCHET, Maxime CHEMINON, Teodor DANAILA

Partenaires : Maxime CHEMINON, Teodor DANAILA, Jacques LUAUTE

Dates : 01/07/2022 - 31/07/2025

Financeur du projet : Fondation Neurodis

Implication du Laboratoire :

  • Mise en place du protocole
  • Analyse et valorisation des résultats

Personnes impliquées au LESCOT : Maud RANCHET, Laurence PAIRE-FICOUT, Caroline PIGEON

Objectifs :

Coordination :

Partenaires :

Dates :

Financeur du projet :

Implication du Laboratoire :

Personnes impliquées au LESCOT : Thierry BELLET

Objectifs :

Ce projet porte sur la compréhension des nouvelles situations de mobilité à travers l’étude des comportements des usagers de vélos, de trottinettes, et de gyro-roues (EDP). Les objectifs sont, entre autres, d’étudier les capacités dynamiques de ces véhicules, les comportements de conduite (vitesses, accélérations, style de conduite…) et les stratégies de gestion de la sécurité des EDP. Une cartographie (zone de mobilités, aménagements) et une caractérisation (nature, occurrence, facteurs…) des situations à risque pour ces usagers sont menées dans le cadre de ce projet. Les nouvelles situations de mobilité sont aussi étudiées au moyen d’environnements virtuels (grâce à un simulateur de conduite automobile, plateforme immersive pour usagers vulnérables et un simulateur piéton), afin de prendre en compte le comportement de l’EDP et celui des autres usagers de la route. Les résultats attendus portent à la fois sur la compréhension des processus cognitifs et des déterminants du risque dans les situations étudiées impliquant les usagers d’EDP. Les retombées applicatives permettront d’améliorer la sécurité des usagers de ces nouvelles mobilités.

Coordination : Philippe Cabon,Université de Paris (LAPEA)

Partenaires : Université de Paris, Université Gustave Eiffel, Ergocentre, Movida

Dates : 01/12/2021 - 30/04/2025

Financeur du projet : ANR

Laboratoires de l’UGE impliqués : LAPEA, LESCOT, LMA

Implication du Laboratoire :

  • Réalisation de l’étude sur les situations à risque impliquant avec le simulateur de conduite automobile et la plateforme immersive pour usagers vulnérables
    • Création et réalisation des scénarios comportant des situations à risque
    • Réalisation des bases urbaines pour le simulateur
    • Analyse des comportements et des stratégies oculaires au cours de la conduite
    • Evaluation du risque

Personnes impliquées au LESCOT : Joceline ROGE, Daniel Ndiaye, Bertrand Richard, Bruno Piechnik

Objectifs :

Ce projet vise à s’intéresser, par anticipation, à la sécurité des piétons lors de leurs futures interactions avec des Véhicules Autonomes (VA), en situation de traversée de rue. L'objectif est de développer une base de scénarios d’interactions VA-Piéton sur une plateforme de simulation reposant sur la réalité virtuelle. En se basant sur l’outil logiciel « V-HCD » (pour Virtual Human Centred Design) développé au LESCOT à des fins de simulation de la conduite autonome, les partenaires du projet se proposent d’interfacer cet environnement de simulation avec un casque de Réalité Virtuelle (RV) afin d’étudier les interactions VA-Piétons, que ce soit pour explorer les risques potentiels en termes de sécurité routière, ou qu’il s’agisse d’évaluer (1) les stratégies de prise de décision des piétons lors de la traversée de rue, (2) les ressentis éprouvés et, in fine, (3) leur niveau d’acceptation envers ces futurs véhicules automatisés. Les travaux réalisés durant ce projet viseront non seulement des résultats scientifiques en matière de risques d’accidents ou de difficultés susceptibles d’être rencontrées dans l’avenir par les piétons lors de leurs interactions avec les VA, mais ils permettront aussi d’alimenter une réflexion avec la DSR sur les possibilités ouvertes par la réalité virtuelle à des fins pédagogiques de sensibilisation aux risques routiers susceptibles d’être induits par les VA dans l'avenir, lorsque ceux-ci apparaitront effectivement sur les routes.

Coordination : UGE

Partenaires : Gaming Campus Lyon

Dates :  06/10/2022 - 05/10/2025

Financeur du projet : DSR

Implication du Laboratoire : 

  • Simulation en réalité virtuelle pour l'analyse de l'intéraction piéton-véhicules autonomes
  • Développement de la plateforme de simulation V-HCD (Virtual Human Centred Design)

Personnes impliquées au LESCOT : Thierry BELLET, Jean-Charles Bornard, Bertrand Richard

Objectifs :

Les objectifs sont de mieux comprendre les facteurs qui expliquent une reprise de la conduite chez les patients post AVC et d’étudier l’effet d’un feedback vidéo sur la prise de conscience des capacités de conduite suite à une mise en situation de conduite sur route.

La reprise de la conduite automobile après un AVC est essentielle pour garantir une autonomie quotidienne. A notre connaissance, il n’existe pas de données disponibles récentes sur le taux de reprise et le devenir des conducteurs post-AVC en France. Il existe également peu de travaux qui s’intéressent aux répercussions que peuvent avoir un défaut de conscience des troubles sur le retour à la conduite après la survenue d’un AVC (McKay et al. 2011, Klonoff et al. 2007). Le lien entre la conscience des troubles et la performance de conduite a pourtant été démontré dans d’autres populations (Paire-Ficout et al. 2018, 2020). Les objectifs du projet RETROUVE sont de mieux comprendre les facteurs qui expliquent une reprise de la conduite chez les patients post AVC et d’étudier l’effet d’un feedback vidéo sur la prise de conscience des capacités de conduite chez ces patients, après une mise en situation de conduite sur route. 

Trois études seront réalisées :

  • Une étude rétrospective pour connaitre le taux taux de reprise des conducteurs post-AVC au centre Mutualiste de Kerpape et à l’hôpital Henry Gabrielle
  • Une enquête téléphonique pour étudier étudier le devenir de ces patients après leur AVC
  • Une étude expérimentale pour examiner le rôle de la variable conscience des troubles dans le processus de retour à la conduite chez les patients post-AVC

Les retombées devraient permettre d’aider les professionnels dans la décision d’arrêt ou reprise de la conduite de ces patients.

Coordination : Laurence PAIRE-FICOUT

Partenaires : CMRRF, Hôpital Henry Gabrielle

Dates : 08/11/2021 - 08/11/2024

Financeur du projet : DSR

Implication du Laboratoire :

  • Coordination 
  • Design expérimental 
  • Passations
  • Analyses
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Laurence PAIRE-FICOUT, Maud RANCHET, isabelle HOANG, Myriam EVENNOU, Clara GASNE

Objectifs :

Le projet développera notamment un jumeau numérique permettant de modéliser le conducteur et les occupants et ainsi personnaliser les remédiations afin de maintenir le conducteur alerte, de prévenir ou de neutraliser son stress. Les équipes Valéo seront accompagnées dans ce projet de ses partenaires universitaires (l’Université G.Eiffel et les Ecoles des Hautes Etude) et industriels (les PME MyBRain Technologies et Core for Tech). A l’issue du projet, le consortium commercialisera notamment des capteurs intelligents, un dispositif tête haute avec réalité augmentée, les logiciels “digital twins” et “fatigue”, des outils de monitoring et de labellisation ainsi qu’une plateforme d’assistance conducteur.

Coordination : Christophe JALLAIS

Partenaires : CFT, MBT, Lutin Userlab, VALEO

Dates : 01/09/2021 - 31/08/2024

Financeur du projet : BPI France

Implication du Laboratoire :

  • Design expérimental 
  • Passations
  • Analyse 
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Christophe JALLAIS, Hélène TATTEGRAIN, Alexandra FORT, Fabien MOREAU, Florence MAZERES, Yannick LAVRIL

Objectifs :

L’objectif principal de ce projet est donc d’estimer l’impact à court terme (dans l’heure suivant le trajet) de l’exposition aux polluants émis par le trafic routier lors des déplacements de type « domicile-travail » sur les fonctions cognitives. Trois modes de transports, à savoir le vélo, le vélo-électrique et la voiture, impliquant des expositions différentes aux TRAP du fait des positions respectives sur les axes de circulation, de l’exposition à l’air libre (vélo) ou en enceinte fermée (voiture), et du niveau d’effort physique (respectivement actif, semi-actif et passif) seront étudiés. Ce projet se concentre sur les effets des niveaux habituels d’exposition quotidienne de la population générale lors des trajets domicile-travail, en prenant en compte au maximum les différences interindividuelles induites par les habitudes personnelles et les lieux de vie des participants.

Coordination : Alexandra Fort

Partenaires : Aurélie Charron (UMRESTTE), Roy Harrison et Francis Pope (Université de Birmingham)

Dates : 01/10/2023 à 30/09/2026

Financeur du projet : Université Gustave Eiffel

Implication du Laboratoire : Direction d’une thèse en neurosciences cognitives

Personnes impliquées au LESCOT : Alexandra Fort, Ilann Mahou

Terminés

Récents (terminés entre 2019 et 2023)

Objectifs :

Ce projet a pour objectif de développer un protocole d'évaluation de l'aptitude à la conduite automobile afin d'orienter les médecins et l'équipe médicale dans la délicate décision du maintien ou de l'arrêt de la conduite automobile chez des patients présentant des troubles neurocogntifs. Il a également pour objectif d'étudier l'effet d'un programme d'accompagnement (programme ACCOMPAGNE) sur la prise de conscience des difficultés de conduite.

En complément d’un bilan médical et neuropsychologique, l’évaluation sur simulateur de conduite pourrait aider le médecin et l’équipe médicale à enrichir les éléments cliniques pour fournir un avis plus précis sur la possibilité de continuer ou pas la conduite en toute sécurité. De plus, à l’issue du programme, le simulateur de conduite pourrait nous permettre de mesurer la prise de conscience des capacités de conduite pour le patient. Les objectifs de cette étude sont 1) de développer un protocole d’évaluation de l’aptitude à la conduite automobile sur un poste de conduite (mini-simulateur) afin d’étudier les performances de patients présentant des TNC et 2) d’étudier l’effet du programme ACCOMPAGNE sur la prise de conscience des capacités de conduite.  Les patients présentant des TNC et les aidants seront vus lors de la consultation mémoire à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Lyon. Les participants éligibles à cette étude seront divisés en deux groupes : un groupe expérimental de 30 personnes bénéficiant du programme ACCOMPAGNE (Figure 1.1) et un groupe contrôle de 30 personnes ne participant pas au programme (c’est-à-dire ceux ayant reçu une sensibilisation à la conduite par le médecin (consultation habituelle). Nous nous attendons à ce qu’à l’issue du programme, l’écart entre les performances objectives (obtenues à partir du mini-simulateur) et les performances subjectives (questions auto-rapportées) se réduisent, reflétant une meilleure prise de conscience de la part des patients.

Coordinateur : Hospices civils de Lyon (CHU)

Partenaire : Hospices civils de Lyon (CHU)

Dates : 04/12/2019 - 30/11/2023

Financeur du projet : DSR

Personnes impliquées au LESCOT : Maud Ranchet, Laurence Paire-Ficout

Objectifs :

C'est un contrat de collaboration avec l'hôpital des Charpennes qui a pour objectif de définir les modalités de collaboration entre les Hospices Civils de Lyon (HCL), plus précisément l'hôpital des Charpennes et l'Université Gustave Eiffel dans le cadre du projet ACCOMPAGNE : Evaluation d'un programme d'ACCOMpagnement des patients dans la Prévention des risques liés à l'impact des troubles cognitifs sur la conduite Automobile en Gériatrie et Neurologie.

Coordination : Hospices civils de Lyon (CHU)

Partenaires : Hospices civils de Lyon (CHU)

Dates : 02/08/2021 - 31/12/2023

Financeur du projet : Programme Hospitalier de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP)

Personnes impliquées au LESCOT : Maud RANCHET, Laurence PAIRE-FICOUT

Objectifs :

L’objectif de ce projet est d’adapter le matériel d’apprentissage du code de la route pour répondre aux difficultés que certains candidats, notamment les candidats sourds rencontrent dans l’apprentissage du code de la route. L’idée est de tester l’intérêt d’introduire de la vidéo dans ce matériel pour améliorer la compréhension de certaines notions de sécurité routière. Il s’agit d’un point de vue théorique, d’étudier les mécanismes cognitifs et neurophysiologiques impliqués dans le traitement d’un matériel vidéo pour expliquer pourquoi la vidéo est plus efficace qu’une image statique pour comprendre une scène dynamique.

Coordinateur : Laurence Paire-Ficout

Partenaires : Jean-Michel Boucheix (LEAD, Université de Bourgogne)

Partenaires associés : Auto-Ecole « Ecart de conduite », Association ARIS France

Dates : 20/11/2015 - 09/08/2019

Financeur du projet : DSR

Personnes impliquées au LESCOT : Sébastien Laurent (Doctorant), Antonio Hidalgo

Objectifs :

Cette collaboration IFSTTAR-Keolis, qui a représenté 2 journées d’essais sur les pistes de Transpolis, et 6 journées d'essais en circulation a permis de se fixer des objectifs de progrès afin de faire avancer l’industrie française et européenne dans des démarches construites et rigoureuses de validation des systèmes d’aide à la conduite.

Sur sollicitation de Keolis, l'Ifsttar a proposé la réalisation d'une étude ergonomique afin d'observer l'activité des conducteurs des bus TCL durant l'utilisation de systèmes d'assistance à la détection d'usagers vulnérables. Ce projet a permis de comparer l’ergonomie de deux systèmes (Safety Front et Shield+). Ainsi, des bus TCL équipés de ces systèmes ont circulé sur les pistes de Transpolis et six scénarios d’évaluation  ont été mis en œuvre (tourne-à-gauche, tourne-à-droite en présence de piétons et cyclistes, arrivée sur un obstacle, remontée de voie par un cycliste) en utilisant les mannequins mobiles cycliste et piéton. Ces essais ont ensuite été complétés par des essais en circulation dans la métropole de Lyon.

Des méthodes d’observation et d'analyse en ergonomie ont permis d’étudier l’utilité, l’utilisabilité et l’acceptabilité des systèmes et de formuler des recommandations à destination de Keolis et des concepteurs. L’efficience des systèmes a également été évaluée en réalisant des comptages des détections et en les qualifiant une à une.

Les évaluations de ces systèmes concourent aux mêmes résultats : les objectifs et les fonctionnalités des deux systèmes sont compréhensibles mais leur utilité durant l’activité de conduite n’est pas avérée. Des recommandations ont donc été formulées pour améliorer la fiabilité des systèmes et imaginer de tester à nouveau sur les pistes de Transpolis des systèmes disposant d’un niveau de fiabilité plus élevé.

Coordination : GABAUDE Catherine

Dates : 12/06/2019 - 28/02/2020

Financeur du projet : KEOLIS LYON

Implication du Laboratoire :

  • Réalisation de l'étude ergonomique
  • Développement d'un système de recueil embarqué

Personnes impliquées au LESCOT : Catherine Gabaude, Fabien Moreau, Romain Derollepot, Lucas Dufit

Objectifs : Impact de la mobilité aérienne urbaine sur les piétons.

Coordination : Judicaël Picaut

Partenaires : PICS-L (Fabrice Vienne), LAPEA (Valérie Gyselinck), LMA (Catherine Berthelon, Aurélie Banet), UMRESTTE (Anne-Sophie Evrard), MODIS (Patricia Champelovier)

Autres partenaires : RATP, Bruitparif, ONERA, ADP, SYTRA

Dates : 16/12/2019 - 31/12/2020

Financeur du projet : AIRBUS

Implication du Laboratoire :

Personnes impliquées au LESCOT : Thierry Bellet

Objectifs :

Depuis la loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République, la Région Auvergne Rhône-Alpes (AURA) a la compétence du transport scolaire et du transport interurbain. La Région Auvergne Rhône Alpes « transporte » près de 250 000 élèves chaque jour. Le Service Territoires Et Transports Régionaux Interurbains et Scolaires de la Direction des Transports de la Région s’interroge sur l’amélioration de la sécurité dans son sens large : sécurité routière et sûreté sur l’ensemble de son territoire, notamment rural, questions prioritaires pour l’Exécutif régional.

La Région est dans un calendrier assez contraint par rapport à la rentrée scolaire 2018-2019 et aux actions qui pourraient être mises en place en matière de prévention. Pour cette rentrée, elle a réalisé un livret destiné à rappeler aux jeunes les règles de sécurité et de bonne conduite dans les transports scolaires et réfléchit à d’autres « outils de prévention ». Dans ce contexte, elle envisage de distribuer à la rentrée 2019 un objet permettant d’augmenter la visibilité des élèves sur le cheminement piéton vers l’arrêt de car. Afin de tester l’usage de cet objet (avant d’engager une opération de plus grande envergure)), la Région souhaite faire un test sur une partie du territoire, située dans le département de l’Ardèche, territoire rural. La question subsidiaire concerne le choix de l’objet à distribuer. Le choix s’est porté sur deux objets différenciés (objet activable – lampe rétro-réfléchissante avec LED allumable à volonté par l’élève – et objet passif – autocollant rétro-réfléchissant repositionnable –) et la demande consiste à déterminer l’objet qui est le plus porté par les élèves du territoire testé.

L’élu régional délégué aux transports interurbains et scolaires, Paul Vidal, souhaite s’appuyer sur des résultats scientifiques. La Région sollicite, à cet effet, l’appui scientifique de l’IFSTTAR pour mener à bien cette évaluation de l’usage des objets distribués par les collégiens et lycéens concernés

Cette demande relève des thématiques de recherche de l’IFSTTAR, en particulier de l’axe 1 « Transporter efficacement et se déplacer en sécurité », dans son Objectif 2 « Renforcer la sécurité et l’ergonomie des déplacements, pour une mobilité sereine et respectueuse de la vie humaine ». La question posée à l’IFSTTAR est double : les objets sont-ils utilisés par les élèves ? Lequel des objets est le plus utilisé ? Dans ce cadre, l’IFSTTAR ne répondra pas à la question de l’utilité (est-ce que l’objet rend effectivement les élèves plus visibles ?) mais, en amont, à la question de l’usage (l’objet est-il porté par l’élève et, si oui, à en emplacement permettant son utilité potentielle ?).

Coordination : Marie-Axelle GRANIE

Dates : 01/07/2018 - 31/03/2019

Financeur du projet : Région AURA

Implication du Laboratoire :

  • Coordination de l'expérimentation
  • Conception du questionnaire sur tablette
  • Recueil et analyse des données expérimentales

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle GRANIE, Fabien MOREAU

Objectifs : Le projet AutoBehave a pour objectif de regarder ce qui se passe à l’intérieur d’un véhicule autonome, autrement dit, comment se portent ses occupants pendant, et face à la conduite autonome. Par exemple, que fera le conducteur s’il ne conduit pas ou comment sera réinvesti le temps qui était préalablement utilisé à conduire ? Quelles activités fera-t-il en fonction de son état émotionnel et quels seront les impacts économiques de ces activités ? Le projet AutoBehave s’est proposé de réfléchir à ces questions par une approche pluridisciplinaire, alliant les compétences d’informaticiens pour l’analyse automatique de l’activité humaine, d’ergonomes physiques et de chercheurs en sciences cognitives afin d’étudier l’inconfort et les états émotionnels de l’occupant de la voiture, des économistes afin d’étudier l’impact économique des activités réalisées à l’intérieur du véhicule, ainsi que de concepteurs d’habitacle afin d’anticiper le design des futurs véhicules autonomes. Le projet AutoBehave peut être vu comme une première brique dans la recherche pluridisciplinaire sur l’effet de l’adoption des véhicules autonomes dans notre société.

Coordination : Université Lumière Lyon 2 (LIRIS)

Partenaires : LIRIS (Laboratoire d'informatique en image et systèmes d'information), LAET (Laboratoire Aménagement Économie Transports), LBMC (Xuguang Wang, Georges Beurier), Groupe DEMS

Dates : 01/10/2019 - 30/03/2024

Financeur du projet : Région AURA

Implication du Laboratoire :

  • Participation à la conception de l'expérimentation
  • Analyse des données expérimentales

Personnes impliquées au LESCOT : Christophe Jallais, Fabien Moreau

Objectifs :

Ce projet s'intéresse à la reprise de la conduite automobile des patients ayant subi un accident vasculaire cérébral. L'objectif est d'étudier l'intérêt de l'utilisation des caméras embarquées lors de la mise en situation de conduite, en vue de favoriser l'auto-évaluation chez le conducteur.

Coordination : Laurence Paire-Ficout

Partenaires : Centre Kerpape

Dates : 03/07/2020 - 03/07/2023

Financeur du projet : Centre Kerpape

Implication du Laboratoire :

  • Participation à la conception du protocole
  • Analyse des données
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Laurence Paire-Ficout, Maud Ranchet

Objectifs :

L’automatisation des véhicules, qu’elle soit de niveau 3 (avec des demandes de reprise en main non anticipées) ou de niveau 4 (conduite entièrement autonome sur certaines sections de route), pose de nouveaux problèmes en termes de sécurité et d’acceptabilité de la part du conducteur. Le projet AutoConduct vise, à partir d’une analyse des besoins, à concevoir une nouvelle stratégie de Coopération Homme-Machine (CHM) adaptée à l’état du conducteur. Pour cela, ce projet a comme ambition de proposer un monitoring avancé de l’état du conducteur en combinant différents diagnostics (état physique défini par sa posture, états internes définis par l’état émotionnel et l’effort cognitif, état perceptif défini par ses stratégies de prise d’informations visuelles) de manière à adapter en temps réel la gestion des interactions entre le conducteur et les automatismes du véhicule. L’ensemble des résultats de ce projet seront intégrés sur deux véhicules instrumentés. Un premier véhicule magicien d’Oz intégrera les aspects « état du conducteur/modalités d’interactions informatives » pour tester l’acceptabilité des interfaces et la robustesse des diagnostics sur route ouverte. Un deuxième véhicule intégrera l’ensemble du système, y compris les commandes actives sur la dynamique longitudinale et latérale véhicule, pour tester l’acceptabilité et la robustesse des CHM en situation protégée (piste d’essai).

Coordination : Védecom (coordination administrative), Héléne tattegrain (coordination scientifique)

Partenaires : VEDECOM, LS2N (école centrale de Nantes), Lamih (université de valenciennes), Continental, PSA

Dates : 01/10/2016 - 31/03/2021

Financeur du projet : ANR

Implication du laboratoire :

  • L’acceptabilité du véhicule autonome
  • Le monitoring des états internes
  • L’intégration des diagnostics
  • La fusion des diagnostics

Personnes impliquées au LESCOT : Héléne Tattegrain, Annie Pauzié, Alexandra Fort, Christophe Jallais, Antonio Hidalgo Munoz, Catherine Gabaude, Fabien Moreau, Romain Derollepot

Objectifs :

L’objectif de l'action est d’évaluer l’adéquation du système BECAPE aux besoins des ergothérapeutes qui évaluent l’aptitude à la conduite de leurs patients, avec trois angles d’approche :

  1. l’usage du système : d’un point de vue technique et pratique le système est-il adapté ? permet-il d’évaluer les patients, quelle que soit leur situation de handicap ? le système permet-il l’installation des patients, quelle que soit leur morphologie et leurs difficultés ? quelles sont les améliorations à apporter au système du point de vue ergonomique ?
  2. les fonctionnalités du système : les fonctionnalités existantes du système sont-elles opérantes et pertinentes pour l’objectif visé ? sont-elles suffisantes pour évaluer l’aptitude à la conduite ? quelles sont les améliorations à apporter ?
  3. l’intégration du système dans la pratique des ergothérapeutes : le système peut-il s’insérer facilement dans les protocoles d’évaluation actuels (aspect pratique, temps d’évaluation, exploitabilité des résultats…) ? quelles sont les améliorations à apporter au système pour améliorer les résultats et les progrès des patients ?

L’approche utilisée sera principalement qualitative : des recueils de données seront réalisés auprès des centres de rééducation fonctionnelle disposant du système BECAPE, à l'aide : d'entretiens, d'observations et de recueils par carnets de bord détaillant chaque session de test pour un patient avec le système.

Coordination : Aline Alauzet

Dates : 13/11/2017 - 30/09/2018

Financeur du projet : CEREMH

Personnes impliquées au LESCOT : Aline Alauzet, Laurence Paire-Ficout, Maud Ranchet

Objectifs :

L’Ifsttar a souhaité se mobiliser sur la problématique de la mobilité des personnes âgées en proposant de mener des actions d’animation scientifique destinées à accroitre la concertation avec les chercheurs.

Compte tenu du vieillissement de la population, l’accidentalité des personnes âgées doit être particulièrement étudiée. Il est important de prendre en compte à la fois l’évolution de leur mobilité, mais aussi les spécificités selon l’âge et le sexe pouvant orienter les choix de modes de déplacement. La baisse de la mortalité n’a pas profité aux plus âgés, en particulier aux hommes et il semble peu probable d’infléchir cette tendance en l’absence de nouvelles mesures ou d’actions spécifiques visant les plus âgés. Il est donc important de mener une réflexion globale sur les connaissances et les manques afin de proposer des mesures susceptibles de diminuer l’insécurité routière des personnes âgées tout en promouvant/maintenant une mobilité active et sûre. L’Ifsttar a souhaité se mobiliser sur cette problématique à fort enjeux sociétal en proposant de mener des actions d’animation scientifique destinées à accroitre la concertation avec les chercheurs mobilisés sur cette problématique. Le projet proposé a pour objectifs 1) d’identifier une communauté de chercheurs qui s’intéressent aux questions de mobilité des personnes âgées ; 2) de proposer une animation scientifique afin de faire émerger de nouveaux sujets de recherche ; 3) de contribuer au montage de projets.

Coordination : Catherine Gabaude

Partenaires : LAPEA (Aurélie Dommes), UMRESTTE (Sylviane Lafont)

Dates : 13/09/2018 - 17/09/2022

Financeur du projet : MINISTERE DE L'INTERIEUR

Personnes impliquées au LESCOT : Catherine Gabaude

Objectifs :

La DSR soutient les actions venant en appui à la politique publique de sécurité routière. Le comité de coordination COVASR propose une animation scientifique visant à améliorer la coordination interne, amplifier la concertation avec la DSR et organiser les représentations à l'international.

En concertation avec la DSR, un comité de coordination a été mis en place afin d'optimiser les échanges avec la DSR et ainsi répondre au mieux à leurs attentes.  Ce comité propose une animation scientifique visant à améliorer la coordination interne des actions en sécurité rouitère et, dans la dynamique de création de l'Univ. Eiffel, à amplifier la concertation avec la DSR et valoriser au mieux les contributions aux politiques publiques intégrant notamment, en tant que besoin, la représentation internationale de la DSR.  Ce comité permettra de garantir la cohérence de la parole française et de promouvoir le rayonnement de la recherche Française en sécurité routière.

Coordination : Kristel Hermel

Dates : 08/10/2019 - 31/12/2022

Financeur du projet : DSR

Personnes impliquées au LESCOT : Catherine Gabaude, Marie-Axelle Granié

Objectifs :

Notre hypothèse est que les argumentaires moraux utilisés pour justifier les règles liées à l’épidémie pourraient renforcer la perception morale des règles routières. Plus précisément, nous pensons que les arguments internes seront majoritairement utilisés pour justifier la conformité aux règles sanitaires (du fait des justifications morales utilisées pour justifier leur mise en place) et vont être liés à des arguments internes dans la conformité aux règles routières.

  • Phase 1: 1er confinement (avril-mai 2020)
  • Phase 2: 2e confinement (novembre 2020)
  • Phase 3: post-crise (mai-juin 2021)

Coordination : Marie-Axelle Granié

Partenaires : CEREMA

Dates : 10/04/2020 - 10/10/2021

Financeur du projet : DSR [Ministère]

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié, Myriam Evennou

Objectifs :

L’objectif du projet CYCLOPE est de développer des solutions techniques pour l’intégration des cyclistes dans le trafic urbain en améliorant à la fois leur sécurité le confort de conduite des conducteurs de bus. Le moyen préconisé dans CYCLOPE est l’exploitation des signaux radios émis par le bus (signaux de communication vers son terminal de contrôle ou signal radar provenant d’un système anticollision par exemple). Les signaux radar émis par le bus doivent apporter une information de présence d’un cycliste dans l’environnement proche du bus. La détection et l’identification des cyclistes par le bus sont assurées par un radar ultra large bande qui aura un coût raisonnable dans une production à grande échelle. Menées en parallèle avec les développements technologiques, les études en Sciences Humaines et Sociales ont permis une critique éclairée des choix techniques pour atteindre l’objectif visé. Ainsi, les études de comportement du cycliste et de l’automobiliste ont pu être menées sur un simulateur de conduite de vélo et un simulateur de conduite automobile avec plusieurs dizaines de participants et avec des scénarios sélectionnés pour leur dangerosité des conflits entre l’autobus et le vélo. Une validation expérimentale d’un dispositif embarqué d’alerte sur le vélo a été réalisée au travers des campagnes de mesures sur le site de l’exploitant à Rennes.

Par une analyse des accidents entre les bus et les cyclistes, nous avons construit des scénarii rejoués sur notre simulateur vélo en testant des dispositifs d’alarme informant le cycliste de la présence d’un bus dans son environnement. Par l’étude de la perception et du comportement des automobilistes, l’expérience réalisée dans le simulateur de conduite automobile a permis de quantifier la dangerosité des comportements que pourraient adopter les cyclistes équipés du système d’alerte. Par une analyse des échos radar renvoyés par plusieurs types d’obstacles (piéton, voiture cycliste), nous avons mis en évidence leur propre signature. Par l’étude de différents algorithmes de classification, nous en avons sélectionné qui permettent de minimiser le taux d’erreur. Par l’étude des caractéristiques de rétrodiffusion de réflecteurs imprimés inspirés des réseaux réflecteurs, nous avons pu dimensionner, réaliser et mesurer un dispositif bas coût et compact permettant d’augmenter la visibilité d’un ensemble vélo - cycliste lorsque celui-ci est éclairé par une onde radar émise par un bus (radar anticollision).

Grâce à un prototype embarqué sur un vélo, la détection de bus a pu être réalisée sur le site de l’exploitant en réceptionnant les signaux de communications émis par le bus. Le projet a permis une amélioration des fonctionnalités d’immersion du simulateur vélo à Marne la Vallée, en tant qu’équipement scientifique unique en France. L’utilisation de dispositifs spéciaux (métamatériaux, dièdre) permet d’augmenter la Surface Equivalente Radar (SER) du cycliste afin qu’il soit mieux détecté par les radars anticollisions des véhicules routiers.

Coordination : Guillaume Uster (Université Gustave Eiffel)

Partenaires : IETR (Institut d’Electronique et de Télécommunications de Rennes), IEMN (Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis - Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie), KEOLIS RENNES, Université Gustave Eiffel

Dates : 01/10/2014 - 31/03/2019

Financeur du projet : ANR (porteur ESTAS)

Laboratoires de l’UGE impliqués : LAPEA, LESCOT, LEPSIS

Implication du Laboratoire :

Réalisation de l’étude avec le simulateur de conduite automobile (création et réalisation des scénarios à risque impliquant les bus et les cyclistes pour le simulateur, analyse des comportements au cours de la conduite et détection des usagers vulnérables)

Personnes impliquées au LESCOT : Joceline Roge, Sébastien Laurent

Objectifs : Concertation et coordination scientifique des actions en sécurité routière

Coordination : Marie-Line Gallenne

Dates : 31/05/2017 - 31/05/2019

Financeur du projet : DSR [Ministère]

Personnes impliquées au LESCOT : Catherine Gabaude

Objectifs :

Ce projet porte sur le développement de services de transports publics automatisés. Il va se focaliser sur la desserte de pôles excentrés en milieu péri-urbain et rural. Les cas d’usage spécifiques vont permettre de travailler 1) sur la desserte d’une zone industrielle, 2)  sur les échanges entre des villages. Ces cas d’usage ont été identifiés pour répondre aux besoins de la Communauté d’Agglomérations de Sophia Antipolis, ainsi que d’aborder la création de service de mobilité en zone rurale très peu dense (Cœur de Brenne) afin de mieux relier le réseau de transport existant à des points actuellement très mal desservis.

Ce projet va également aborder la validation des expérimentations en identifiant des cas critiques associés à un système de transport automatisé, puis en les reconstruisant sur des pistes d’essai protégées. Ceci va permettre la constitution d’une base de données représentative de situations dans le cadre de l’élaboration d’une chaine expérimentale qui permettra de valider les véhicules.

L’originalité du projet est donc de déployer une démarche de conception et de validation « centrée sur l’utilisateur », en menant de manière itérative les développements technologiques et l’analyse approfondie des besoins, des attentes et du comportement des utilisateurs. Ces expérimentations menées à la fois en situation de services de transports collectifs réels mais aussi sur site protégé constitueront une base de retours d’expérience qui pourra venir en appui à la décision publique. D’une façon synthétique, en 2020 les points suivants ont été spécifiquement abordés par l'UGE :

  • Des enjeux Sociétaux, centrés sur l’acceptabilité des Navettes Autonomes comme nouveau moyen de transport, et sur l’apport socioéconomique et environnemental de ces services. À cet égard, il s’agira notamment, sur la base d’une large enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population, de cerner les attentes, mais aussi les réticences potentielles des futurs usagers vis-à-vis de cette nouvelle technologie « disruptive » en matière de mobilité. Cette enquête réalisée par le Lescot débutera en novembre 2020..
  • Des enjeux Technologiques centrés sur la validation de la sureté de fonctionnement des dispositifs techniques ainsi que sur la sécurité des Navettes Autonomes en situations de trafic. Sur ce point, qui est au cœur du projet. Il s’agira aussi, au regard d’études de terrain centrées sur les cas d’usage introduits ci-dessus, d’identifier des situations potentiellement critiques que les Navettes Autonomes devront être à même de gérer, avant d’être déployées sur sites réels. L’ambition sera tout d’abord de procéder à des évaluations, notamment sur la piste d’essais Transpolis, en vue de tester les performances et valider la sureté de fonctionnement des Navettes Autonomes dans le cadre de situations critiques ainsi que d’identifier les données nécessaires à l’analyse des accidents et incidents. Le Lescot a défini la méthodologie d'évaluation des scénarios critiques. Certain ont commencé  a être évalué sur les pistes de Transpolis  avec la navette autonome de l'UGE.

Coordination : Philippe Vezin (coordination), Hélène Tattegrain (coordination scientifique)

Partenaires : Berthelet, EDF, EDF Lab (ex EDF R&D), Instant System, Eiffage, Energies, Navya, Transpolis, Sector, SCE, ENTPE (LAET), UGE (LBMC, LESCOT, LMA, SII, ERENA, PICS-L, EASE)

Dates : 01/11/2019 - 31/04/2024

Financeurs du projet : ADEME

Implication du Laboratoire :

  • Coordination scientifiques
  • Acceptabilité des navettes
  • Identification des scénario critiques
  • Méthodologie générale de déploiement des navettes

Personnes impliquées au LESCOT : Hélène Tattegrain, Thierry Bellet, Fabien Moreau, Noëlle Favier, Audrey Charnoz, Anaïs Hoarau, Thomas Rayon

Lien : experimentations-navettes-autonomes.univ-gustave-eiffel.fr

Objectifs :

ESRA, originellement intitulé « European Survey of Road users’ safety Attitudes », est un projet piloté par l’IBSR en Belgique[1] et vise à procéder, sur une périodicité triennale, à des enquêtes – inspirées des enquêtes SARTRE –, auprès des usagers de la route des différents pays européens concernant leurs attitudes, représentations et comportements sur la route (http://www.esranet.eu/about-the-project).

La France, par l’intermédiaire de l’IFSTTAR-TS2 (MA Granié, TS2-LMA) a participé à l’enquête de 2015, notamment par la vérification de la version française du questionnaire originellement en anglais, et les données obtenues pour la France ont été partagées avec la DSCR (C. Painblanc). Cette participation n’a pas entraîné de frais financiers pour la participation de la France, l’IBSR ayant pris à sa charge la traduction originelle en français, ainsi que le recueil des données sur un panel de plus de 1000 participants en France. Par contre, la France ne faisait pas partie du CG et n’a donc eu accès qu’aux données françaises[1].

Compte-tenu de l’intérêt des données recueillies, pour les décideurs de la DSR et les chercheurs de l’Ifsttar, il semble important que la France continue à participer à cette enquête, dont le deuxième recueil de données sera effectué en 2018. Cela semble d’autant plus souhaitable que l’enquête s’étend désormais à 25 pays, comprenant la plupart des pays européens mais également le Canada, les USA, Israël, l’Australie et la République de Corée. Toutefois, l’IBSR demande désormais que la France finance, comme les autres partenaires, sa participation à l’enquête.

Du fait de cette demande de participation financière, il semble souhaitable que la France soit davantage impliquée dans l’enquête, notamment pour permettre l’accès complet aux données recueillies, voire la participation en amont à la construction du questionnaire (si la participation au CG s’étend sur plusieurs enquêtes). Pour ce faire, il apparaît nécessaire que la France intègre le CG du consortium, implication beaucoup plus importante en termes financiers et humains (voir plus haut), mais qui permet d’avoir accès à toutes les données de l’ensemble des 25 pays des enquêtes ESRA2 mais aussi ESRA1.

[1] Le CG était composé, pour ESRA1 de l’IBSR (Belgique), du KfV (Autriche), du NTUA (Grèce), de CTL (Italie), de ITS (Pologne), de PRP (Portugal) et du BFU (Suisse)

[1] L’Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR) est devenu, le 13 septembre 2017, le VIAS Institute

Coordination : Marie-Axelle Granié

Partenaires : 

Dates : 15/03/2018 - 14/09/2021

Financeur du projet : MINISTERE DE L'INTERIEUR

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié, Florent Varet

Objectifs :

Le projet exploratoire GAP vise à mesurer et expliquer les inégalités d’accès au permis de conduire entre les femmes et les hommes. Il prolonge et complète le projet Permis_HF, actuellement financé par la DSR du Ministère de l’Intérieur. Premièrement, l’analyse secondaire de données récoltées dans trois projets d’évaluation expérimentale de politiques publiques sur l’accès à la mobilité routière, par le laboratoire ERUDITE/TEPP (UPEM), permettra d’étudier les déterminants des inégalités entre les sexes dans la réussite au permis de conduire pour une sous-population particulière, les jeunes en difficultés d’insertion. Deuxièmement, deux études expérimentales psychosociales, par le laboratoire LESCOT-TS2 (IFSTTAR), permettront de tester si les stéréotypes de sexe associés à la conduite influencent les jugements sociaux produits sur les compétences de conduite et les comportements à risques des femmes et des hommes. L’ensemble des résultats des projets GAP et Permis_HF permettra de proposer différents types d’actions publiques de remédiation afin d’améliorer la réussite des femmes au permis de conduire.

Coordination : Marie-Axelle Granié

Partenaire(s) : Yannick L’Horty (Erudite, UPEM)

Dates : 27/04/2019 - 30/11/2021

Financeur du projet : I-Site FUTURE, AAP exploratoire

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié, Jordan Revol

Objectifs :

Convention d'expertise visant à organiser la concertation entre les acteurs impliqués dans les examens psychotechniques afin d’améliorer les pratiques professionnelles et accompagner la DSR dans la production d’une liste de tests psychotechniques à recommander et la rédaction d'un cahier des charges pour la formation des psychologues.

Le projet GT Psychotec a été financé par la Délégation à la Sécurité Routière. Il a permis d'organiser une concertation entre les acteurs impliqués dans les examens psychotechniques afin d’améliorer les pratiques professionnelles et accompagner la DSR dans la production de recommandations pour mieux encadrer la réalisation des examens psychotechniques.

Trois actions complémentaires ont été envisagées :

  1. expertise sur les tests psychotechniques (mission d’appui à la décision publique)
  2. mise en réseau des acteurs des examens psychotechniques
  3. identification des besoins en matière de recherche autour des examens psychotechniques

Les travaux menés sous la coordination Ifsttar ont permis d’atteindre un consensus d’experts visant à préciser les conditions de réalisation des examens psychotechniques et de produire un cahier des charges pour la formation des psychologues souhaitant réaliser des examens psychotechniques. Deux arrêtés interministériels ont été publiés en janvier 2019.  Sur la période 2017 – 2019, l’Ifsttar a répondu aux sollicitations des éditeurs de test afin qu’ils soient en mesure d’accroître la qualité scientifique de leurs outils.

L’ensemble des travaux produits dans ce projet a été valorisé par la publication d’un article dans le Journal des Psychologues et la parution de plusieurs chapitres dans un ouvrage collectif sur la Psychologie des Transports et de la mobilité qui vient d’être publié aux Presses Universitaires de Nancy.

Coordination : Catherine Gabaude

Dates : 04/05/2017 - 02/11/2020

Financeur du projet : DSR

Personnes impliquées au LESCOT : Catherine Gabaude, Marie-Axelle Granié, Laurence Paire-Ficout

Objectifs :

Coordination : Christophe Jallais

Partenaire : LMA (Pierre Van Elslande)

Dates : 31/08/2023 - 08/12/2023

Financeur du projet : DGTIM

Implication du Laboratoire : Revue de littérature

Personnes impliquées au LESCOT : Christophe Jallais

Objectifs :

L’objectif de ce projet est de valider l’algorithme de détection d’un inconfort cognitif ressenti lors de la conduite automobile développé dans le cadre du projet DISCO+ et un brevet a été déposé en 2017 (référence PTC/EP2016/067325). Il s’agit ici de continuer les investigations afin de l’améliorer. En effet, lors du projet DISCO+, le protocole qui a servi à son élaboration ne présentait que des situations de conduite sur routes départementales. L’objectif de cette recherche est de tester et améliorer les résultats en ajoutant des situations urbaines afin de compléter les données obtenues dans le cadre du projet DISCO+. Ces nouvelles données permettront d’apporter de nouveaux exemples afin d’améliorer l’apprentissage automatique de détection de l’inconfort en conduite.

Coordination : IFSTTAR/TS2/LESCOT (Christophe JALLAIS)

Partenaires : TME (Toyota Motor Europe)

Dates : 20/02/2018 - 15/11/2019

Financeur du projet : TME (Toyota Motor Europe)

Implication du Laboratoire :

  • État de l’art, mise en place méthodologique
  • Passation des études
  • Traitement et analyses des résultats
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Christophe Jallais, Alexandra Fort, Fabien Moreau, Antonio Hidalgo Munoz, Nathalie Redoute

Objectifs :

Explorer les effets de menace du stéréotype sur la performance des femmes au moment de l'examen pratique du permis de conduire et tester des méthodes pour les atténuer.

En France, plus d'hommes que de femmes réussissent l'examen pratique du permis de conduire. Cette situation a d'importantes conséquences sociales pour les femmes, comme l'augmentation des coûts de formation et l'accroissement des obstacles à l'emploi. Le projet Permis_HF financé par la DSR a identifié la menace du stéréotype comme un facteur explicatif important, mais n’a pas permis d’étudier directement la situation d’évaluation de l’examen pratique. Dans le domaine de la conduite automobile, la littérature suggère une relation entre l'activation du stéréotype négatif de la femme au volant et un risque de collision plus élevé mesuré sur simulateur de conduite chez les femmes. L’objectif du projet MESCA est 1/ de vérifier que la situation de l’examen pratique crée des effets de menaces qui détériorent les performances des femmes et améliorent les performances des hommes ; 2/ de tester l’effet du contre-stéréotype pour améliorer les performances des femmes à l’examen et amoindrir le sentiment de compétences des hommes ; 3/ analyser les variables explicatives des différences interindividuelles et des effets de menace. L’objectif final est de pouvoir proposer un moyen simple de pallier à la fois la menace du stéréotype chez les femmes - et ses effets délétères sur leur performance au volant au moment de l’examen - et la sur-confiance des hommes - et ses effets délétères sur leurs comportements à risque ultérieurs au volant.

Coordination : Marie-Axelle Granié

Partenaires : UNIVERSITE LUMIERE LYON 2, AMU

Dates : 08/11/2019 - 07/11/2022

Financeur du projet : MINISTERE DE L'INTERIEUR

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié

Objectifs :

Le projet Neurone visait à évaluer l’impact d’une distraction auditive sur les processus cérébraux mis en jeu en conduite automobile, selon le mode de conduite, manuel ou autonome.

25 personnes ont participé à l’étude réalisée dans un IRM 3.0 Tesla, avec simulateur de conduite compatible (CERMEP, Bron). En mode manuel, le participant devait suivre un véhicule et réagir en freinant lorsque cette voiture freinait. En mode autonome, le véhicule réagissait automatiquement. Les participants devaient surveiller la scène et l’allumage des feux de freinage de la voiture précédente. Chaque tâche de conduite était réalisée soit seule (simple tâche) soit en écoutant une émission de radio sur laquelle 3 questions étaient posées (double tâche).

Les résultats montrent des schémas d’activations similaires entre les 4 conditions dans les régions frontales et occipitales. Néanmoins des différences ont pu être observées selon le mode de conduite manuel ou autonome et en fonction du contexte de simple ou double tâche. Comparée à la simple tâche, la double tâche augmente l’activité des régions associées à la compréhension auditivo-verbale et diminuent l’activité des régions associées à la gestion de la conduite (régions associées au contrôle exécutif, à l’attention et au contrôle des erreurs), indépendamment du mode de conduite. A notre connaissance, cette étude est la première à avoir présentée comment un conducteur gère une distraction auditive en contexte de conduite autonome.

Coordination : Alexandra Fort et Téodor Danaila (Hôpital Neurologique de Lyon)

Partenaires : LEPSIS - CERMEP

Dates : 01/01/2016 - 31/12/2019

Financeur du projet : IFSTTAR – Initiative Ciblée

Implication du Laboratoire :

  • Coordination,
  • Design expérimental,
  • Passation,
  • Analyse,
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Alexandra Fort, Antonio Hidalgo-Munoz, Christophe Jallais, Fabien Moreau, Daniel Ndiaye

Objectifs :

Connaissant l’impact de l’anxiété sur les capacités attentionnelles, ce projet vise à mieux comprendre l’impact potentiel de l’anxiété de la conduite sur le comportement de conduite, les performances de conduite et les processus attentionnels en jeu lors de la conduite automobile.

Il n’existe pas de données quant à l’ampleur de ce phénomène en France. Pour combler ce manque, le premier volet du projet consiste en une étude de prévalence dans la population française. Outre le pourcentage de personnes concernées et leurs caractéristiques démographiques, nous nous intéresserons à la source de cette anxiété, aux répercussions sur la qualité de vie des personnes ainsi qu’à la prise éventuelle de médicaments en lien avec l’anxiété.

Le deuxième volet du projet, expérimental, vise à mieux comprendre comment l’anxiété de la conduite, selon son intensité, peut impacter les processus attentionnels et le traitement de la scène visuelle en situation de conduite et quelles sont les répercussions en termes de performances de conduite. Nous recueillerons des données non seulement comportementales mais aussi physiologiques, neurophysiologiques et psychologiques pour obtenir un tableau plus précis permettant de mieux comprendre les risques liés à l’anxiété de la conduite et leur genèse et ainsi proposer des pistes de solutions pour les personnes concernées.

Coordination : Alexandra Fort

Partenaires : Université de Toulouse (Antonio Hidalgo-Munoz)

Dates : 02/10/2020 - 02/03/2023

Financeur du projet : DSR [Ministère]

Implication du Laboratoire :

  • Coordination 
  • Design expérimental 
  • Passations
  • Analyses
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Alexandra Fort, Christophe Jallais, Myriam Evennou, Fabien Moreau, Romain Derollepot, Daniel Ndiaye

Objectifs :

Ce projet s’insère dans le défi scientifique « La ville sûre et résiliente : Comprendre et gérer le risque urbain » de l’I-SITE. Ce projet a pour ambition d’aider à la réduction et à la prévention du risque de chute afin d’améliorer la mobilité en ville des personnes âgées présentant un vieillissement normal ou pathologique. Dans ce contexte, l’objectif général de ce projet est d’étudier le rôle des facteurs neurophysiologiques, cognitifs et métacognitifs (la conscience des déficits) sur la capacité à se déplacer dans des environnements complexes.

Coordinateur : IFSTTAR – TS2 – Lescot (Laurence Paire-Ficout et Maud Ranchet)

Partenaires : Téodor Danaila, Hôpital Neurologique ; Maxime Cheminon, Jacques Luauté, Hôpital Henry-Gabrielle

Partenaires extérieurs : Stéphane Perrey, EuroMov, Université de Montpellier ; Hannes Devos, Laboratory for Advanced Rehabilitation Research in Simulation (LARRS), University of Kansas Medical Center

Dates : 01/01/2018 - 31/12/2020

Financeur du projet : AAP exploratoire

Personnes impliquées au LESCOT : Laurence Paire-Ficout, Maud Ranchet, Isabelle Hoang, Romain Derollepot, Fabien Moreau

Objectifs :

L’objectif du projet est de comprendre la différence de sexe de 10 points dans la réussite à l’examen pratique du permis B, alors que cette différence ne s’observe pas pour l’examen théorique, ni pour les examens pratiques des permis A et C. L’examen de la littérature internationale amène à questionner le rôle des attitudes, des perceptions et des représentations des hommes et des femmes conducteurs, chez les apprentis, les formateurs et les inspecteurs à trois moments clés : avant la formation, pendant la formation et au moment de l’examen.

Coordination : Marie-Axelle Granié

Partenaires : LMA (Cécile Coquelet), LAPEA (Catherine Gabaude)

Dates : 21/11/2016 - 21/11/2019

Financeur du projet : DSR

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié, Myriam Evennou

 

Objectifs :

L’objectif de l’étude est de rédiger une synthèse présentant l’état de l’art sur les émotions en véhicule, leur impact sur la conduite et leur régulation. Cet état de l’art permettra en outre d’établir la feuille de route de recherches futures.

Coordination : Christophe Jallais

Dates : 01/06/2018 - 01/05/2019

Financeur du projet : RENAULT/REGIENOV

Implication du Laboratoire : Etat de l'art

Personnes impliquées au LESCOT : Christophe Jallais, Alexandra Fort

 

Objectifs :

Le projet SAKHAD (pour Situation Awareness Keeping and rebuilding during Highly Automated Driving) vise à concevoir, développer puis évaluer sur simulateur de conduite des solutions avancées d’IHM dédiées à la reprise de contrôle manuel du véhicule en situation critique, à l’issue d’une phase de conduite totalement automatisée (de niveau L3 ou L4, selon la classification de la SAE). L’enjeu central de cette recherche est de permettre au conducteur de reconstruire au plus vite sa « Conscience de la Situation » lorsque le système de conduite Hautement Automatisé (HAD) atteint ses limites et n’est plus capable de gérer par lui-même la criticité de la situation (e.g. risque de collision frontale ou latérale, notamment). Dès lors, une demande de reprise en main doit être délivrée au conducteur, afin de l’inviter à désengager rapidement le système HAD et à revenir au plus vite dans la boucle de contrôle pour gérer manuellement le risque d’accident.

Coordinateur : IFSTTAR/TS2/LESCOT

Partenaires : TME (Toyota Motor Europe), EIS Group / CIVITEC (sous-traitance du LESCOT)

Dates : 15/10/2017 - 15/02/2020

Financeur du projet : TME (Toyota Motor Europe)

Implication du Laboratoire :

Les travaux réalisés au LESCOT visent tout d’abord à concevoir des solutions d’IHMs innovantes susceptibles de permettre au conducteur de réaliser une tâche secondaire durant la conduite HAD, tout en garantissant une reprise en main efficace et sécuritaire du véhicule, en un temps extrêmement court (budget temporel inférieur ou égal à 5 secondes). L’une des IHM proposée s’appuie sur un brevet déposé par le LESCOT en 2017, reposant sur les algorithmes du modèle COSMODRIVE visant précisément de simuler le « processus naturel » de (re)construction de la Conscience de la Situation par le système cognitif humain.

Par ailleurs, afin de pouvoir évaluer les bénéfices respectifs de ces différentes solutions d’IHM, le LESCOT a également développé, sur simulateur de conduite (au moyen des logiciels V-HCD et Pro-SIVIC), une émulation de système HAD ainsi que 20 scénarios de conduite critiques (budgets temporels compris entre 3,5 et 5 sec.). Au gré d’un plan expérimental tournant, 4 modalités d’IHM sont en cours d’évaluation au moyen de ces mêmes scénarios critiques, le tout en référence à une gestion purement manuelle de situations d’accidents comparables.

Personnes impliquées au LESCOT : Thierry Bellet, Bertrand Richard, Audrey Charnoz (CDD), Evan Gallouin (CDD), Joshua Quick (Apprenti), Bruno Piechnik

Objectifs :

Nous proposons au SDIS 38 une étude psychosociale afin d’interroger différents facteurs susceptibles d’expliquer les comportements de conduite des sapeurs-pompiers, en rapport notamment avec la perception des risques, la perception des règles, la perception de la fonction du conducteur et du collectif.

Le SDIS 38 est en demande d’éléments de connaissances lui permettant de construire une action de prévention et de préconisations sur le champ d’action à investir, en travaillant sur les causes des comportements plutôt que sur leurs conséquences. Nous avons proposé au SDIS 38 une étude psychosociale afin d’interroger différents facteurs susceptibles d’expliquer les comportements de conduite des sapeurs-pompiers, en rapport notamment avec la perception des risques, la perception des règles, la perception de la fonction du conducteur et du collectif. De plus, nous interrogerons des caractéristiques individuelles susceptibles d’expliquer des variations dans ces perceptions. Ces différentes informations permettront de saisir quels sont les groupes les plus exposés au risque routier et qu’il faut cibler en priorité en termes d’action de prévention.

Coordination : Marie-Axelle Granié

Dates : 05/12/2019 - 31/12/2021

Financeur du projet : SDIS 38

Implication du Laboratoire :

  • Coordination 
  • Design expérimental 
  • Passation 
  • Analyse 
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié

Objectifs :

Identifier les déterminants de la régulation de l’activité de conduite et les conséquences de cette régulation.

Coordination : S. Lafont (Ifsttar-TS2-Umrestte)

Partenaires : IFSTTAR-TS2-LESCOT, C. Chavoix (Inserm-Comete)

Dates : 11/05/2018 - 10/05/2021

Financeur du projet : Délégation à la Sécurité Routière

Implication du LESCOT : Participation à la préparation de l’enquête postale (suivi à 5 ans de la cohorte Safe Move) et à l’analyse des données collectées.

Personnes impliquées : L. Paire-Ficout, T. Bellet, C. Gabaude

Objectifs :

SMASHS (Sécurité-Mobilité : Approches SHS) est un lieu de rencontre, de partage et d’échange des travaux et des problématisations en SHS à l’Ifsttar, autour de la question des relations entre mobilité et sécurité dans les transports. L’objectif de SMASHS est de proposer un espace d’échange autour du regard des SHS sur la mobilité et à la sécurité dans les transports. SMASHS a mis en place une liste de diffusion permettant la communication des événements internes et externes susceptibles d'intéresser les SHS (appels à articles, à projet, des annonces de séminaires, de postes à pouvoir, etc.), ainsi qu’un annuaire de compétences (50 fiches de chercheurs). Un projet exploratoire I-Site (GAP) est issu de cette mise en réseau. Il a également permis la mise en place du réseau « psychologie du trafic » avec la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP) et l'Université de Lorraine. Un dossier sur "Transports, sécurité, mobilité; l'apport de la psychologie" a été publié dans le "Journal des Psychologues", et un colloque sur "Psychologie des Transports et de la mobilité" organisé à Paris en 2018, dont les actes viennent de paraitre : Schneider, B., Dinet, J., & Granié, M.-A. (2020). Psychologie des transports et des mobilités. Presses Universitaires de Nancy. A la demande de la FFPP, MA Granié représentera désormais la France au standing comittee Traffic Psychology de la European Federation of Psychologists' Associations. SMASHS a permis de pointer la nécessité de mise en visibilité de la Psychologie du Trafic en France, et à l’Université Gustave Eiffel:  une école doctorale SMASHS permettrait l'intégration de la psychologie et la continuation du réseau créé.

Coordination : Marie-Axelle Granié

Partenaires : Régis Lobjois

Dates : 01/01/2017 - 31/12/2020

Financeur du projet : Université Gustave Eiffel

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Axelle Granié

Objectifs :

  • Identifier les bénéfices et les limites de la spectroscopie proche infrarouge fonctionnelle dans le cadre de l’étude des processus cognitifs et visuels mis en jeu pendant la conduite chez différentes populations de conducteurs (jeunes et âgés).
  • Etudier les différences en termes d’activités cérébrales entre deux groupes de conducteurs jeunes (confirmés, ayant + de 3 ans de permis, ou novices, ayant moins de 6 mois de permis) et un groupe de conducteurs âgés dans des situations de conduite active et passive (mode autonome) associées à des tâches secondaires.
  • Etudier l’activité cérébrale dans le cortex visuel (V1) selon différents niveaux d’inconfort dû à des sources lumineuses et selon l’âge du conducteur.

Coordination : IFSTTAR – TS2 - Lescot Maud Ranchet et Alexandra Fort, Téodor Danaila Hôpital Neurologique de Lyon

Partenaires : LEPSIS

Dates : 01/01/2018 - 31/12/2021

Financeurs du projet : IFSTTAR – Initiative Ciblée

Implication du Laboratoire :

  • Coordination 
  • Design expérimental 
  • Passation 
  • Analyse 
  • Valorisation

Personnes impliquées au LESCOT : Antonio Hidalgo-Munoz, Christophe Jallais, Fabien Moreau, Romain Derollepot

Personnes impliquées au LEPSIS : Roland Brémond, Céline Villa

Objectifs :

L’objectif de ce projet est de développer le premier autobus standard autonome sans conducteur. D’une longueur de 12 mètres, pouvant accueillir une centaine de passagers, dans des conditions optimales de sécurité, de sureté et de confort, il devrait atteindre une vitesse de 40 km/h. Un prototype devrait voir le jour à l’issue du projet.

Le Lescot intervient dans ce projet sur le versant facteurs humains pour évaluer les attentes, les craintes et les besoins des usagers et notamment des usagers qui pourraient se retrouver en situation de handicap dans l’utilisation de ce bus autonome. Des observations et des recueils sur sites expérimentaux, dont le site Transpolis, seront menés pour mieux comprendre l’acceptabilité et l’acceptation des usagers.

Le projet de recherche STAR a été labélisé par les pôles de compétitivité CARA et Aerospace Valley

Coordinateur : EasyMile

Partenaires : EasyMile, fournisseur de solutions pour les véhicules sans conducteur ; IVECO BUS pour l’autobus et les solutions de conduite assistées électroniquement (drive by wire) ; Sector pour la sécurité ; Ifsttar pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et l’acceptabilité de ce type de véhicules pour l’ensemble des usagers ; Inria Chroma pour la fusion des données et la fourniture des capteurs anti-collision ; Inria E-Motion pour la validation du véhicule à vitesse élevée ; Isae-Supraero pour la localisation ; Transpolis pour la validation des tests suivant différents scénarios ; Michelin pour les pneus connectés

Dates : 25/10/2017 - 31/12/2021

Financeur du projet : Fond Unique Interministériel (FUI) – BPI France

Personnes impliquées au LESCOT : Laurence Paire-Ficout, Aline Alauzet, Caroline Pigeon

Objectifs :

Les objectifs de ce projet de recherche partenariale, qui s’appuie, dans la logique des travaux financés par la fondation sécurité routière, sur un co-financement de différents partenaires, sont :

  • L’identification des scénarios d’interaction entre véhicules autonomes et autres usagers de la route (véhicules non autonomes, deux roues motorisés, cyclistes, piétons)
    • Étude des situations de négociation où les conducteurs gèrent cette interaction de manière anticipée sur des bases de données de conduite non autonome, et en utilisant la perception d’éléments difficilement mesurables par les systèmes automatisés (regard, connaissance a priori d’intention etc…)
    • Étude de la réaction des autres usagers face à un véhicule autonome alors que son conducteur est absorbé dans une tâche annexe
    • L’identification des besoins de communication du véhicule autonome en phase active avec les autres usagers
    • Analyse des besoins des usagers âgés et acceptabilité du véhicule autonome
  • L’étude des impacts de la posture des occupants (conducteur et passagers) d’un véhicule en mode autonome sur le risque lésionnel
    • Choix des scénarios de simulation : positions des occupants, conditions de chocs (lors de la réalisation de tâches annexes) et systèmes de retenue
    • Évaluation des lésions potentielles par simulations numériques en fonction des systèmes de retenue (par ex. déploiement d’air bag)
    • Recommandations en termes de postures acceptables selon les différents systèmes de retenue

Coordination : Dominique MIGNOT (coordination), Hélène Tattegrain (coordination scientifique)

Partenaires : VEDECOM, CEREMA, CEESAR, DSR [Ministère], LAB

Dates : 01/06/2018 - 29/07/2022

Financeurs du projet : FSR, DSR

Implication du Laboratoire :

  • Identification des scénarios d’interaction entre véhicules autonomes et autres usagers de la route (véhicules non autonomes, deux roues motorisés, cyclistes, piétons)
  • Modélisation des scénarios d’interaction véhicule/véhicule
  • Identification des besoins de personnes âgées

Personnes impliquées au LESCOT : Héléne Tattegrain, Thierry Bellet, Marie-Axelle Granié, Laurence Paire-Ficout, Maud Ranchet, Fabien Moreau, Romain Derollepot

Lien : surca.univ-gustave-eiffel.fr

Objectifs :

Si les conséquences de l'usage du téléphone sur la conduite sont aujourd’hui bien connues, l’évolution extrêmement rapide de l’offre téléphonique génère des pratiques qui le sont beaucoup moins. L’étude TSICA, financée par la Fondation MAIF, a été réalisée par l’Ifsttar pour les décrire et les quantifier. Cette étude a servi de base pour la mise en place d’un baromètre des usages du téléphone au volant administré une fois par an depuis 2017.

Coordination : IFSTTAR/TS2/LESCOT

Dates :

  • TSICA : 19/12/2014 – 28/02/2018
  • TSICA2 : 09/07/2018 – 08/07/2020
  • TSICA3 :

Financeurs du projet : Fondation MAIF

Implication du Laboratoire :

Tout d’abord, des focus groupes ont permis de recenser les usages, de les expliquer et de mieux comprendre ce que représente l’objet téléphone pour les conducteurs, comment et pourquoi il s’introduit dans les véhicules. Puis, une enquête en ligne a été administrée auprès de 3 189 personnes représentatives de la population française (méthode des quotas). Sur les 2 843 conducteurs issus de l’échantillon, 1 081 (39%) ont déclaré utiliser au moins de temps en temps leur téléphone en conduisant (Enquête 2016). Un baromètre des usages a été élaboré à partir de cette première enquête et administré en 2017 et 2018. Les résultats mettent en évidence un nombre de conducteurs utilisateurs du téléphone au volant qui ne cesse d’augmenter : 39% en 2016, 43% en 2017, 46% en 2018. Si les conversations sont parfois très longues, un usage plus sécuritaire du téléphone semble se confirmer année après année : près des ¾ des conducteurs qui conversent au volant le font aujourd’hui en mains-libres au moins de temps en temps. L’écoute et la dictée des messages concernent encore très peu de conducteurs : les ¾ des conducteurs lisent ou écrivent leurs messages la plupart du temps. L’âge est un facteur très important avec une fracture très nette à 45 ans. Le fait de parcourir beaucoup de kilomètres ou de conduire à titre professionnel est également déterminant de l’usage du téléphone. Notons toutefois que les grands rouleurs sont généralement mieux équipés (kits mains-libres intégrés) et ont une meilleure connaissance de leur téléphone, ce qui leur permet de l’utiliser de façon plus sécuritaire.

Personnes impliquées au LESCOT : Marie-Pierre Bruyas, Myriam Evennou, Hugues Julliand (CDD)

Lien : www.fondation-maif.fr

Objectifs :

Ce projet a pour objectif d’étudier les tâches autres que celles liées à la conduite dans le cadre du véhicule intelligent, en particulier celles liées à l’usage du smartphone et des contrôles multimédias du véhicule afin de déterminer quand et comment les conducteurs manipulent leur téléphone et des contrôles multimédia et quels impacts cela peut avoir sur la tâche de conduite. Pour cela deux contextes ont été étudiés, le premier est la conduite manuelle d’aujourd’hui pour identifier les scenarios d’usages et leurs impacts sur la conduite, l’autre étant la future conduite automatisée pour y classifier les activités de vie à bord en termes d’engagement et de désengagement et leur impact sur la réactivité pour la reprise en main.

Pour cela une première étude a exploité des données naturelles de conduite pour étudier l’usage actuel du smartphone et des contrôles multimédias du véhicule. Une seconde étude a réalisé une expérimentation sur simulateur pour étudier l’engagement de différentes tâches et le désengagement lors des phases de reprise en main.

Coordination : Hélène Tattegrain

Partenaire : CEESAR

Dates : 18/11/2020 - 17/05/2022

Financeurs du projet : DSR

Implication du Laboratoire : Étudier l’engagement de différentes tâches et le désengagement lors des phases de reprise en main.

Personnes impliquées au LESCOT : Hélène Tattegrain, Marie Jaussein

Objectifs :

Cette recherche apportera des connaissances sur les mécanismes top-down complexes qui rendent certains usagers de la route peu visibles et sur l'effet que peuvent avoir des messages de sécurité routière sur la perception des cyclistes par les automobilistes. Elle permettra d'identifier le (ou les) support(s) de communication efficace(s) en termes de sécurité des cyclistes dans leurs interactions avec les automobilistes. Enfin, ce projet permettra de mieux comprendre le rôle des émotions dans l'efficacité des messages délivrés.

Coordination : J. Rogé, IFSTTAR/TS2/LESCOT

Partenaires : Autre intervenant : LEAD-Université de Bourgogne-Dijon, IFSTTAR/COSYS/LEPSIS

Dates : 01 Février 2018 - 31 Janvier 2021

Financeurs du projet : DSR

Personnes impliquées au LESCOT : J. Rogé, C. Jallais

Personnes impliquées au LEPSIS : Fabrice Vienne, Nguyen-Thong Dang et Daniel Ndiaye

Anciens (terminés avant 2019)